Seulement 30% du calcium présent dans le lait et les produits laitiers seraient assimilables par l’organisme. Donc, sur 100 mg de calcium de lait que vous ingérez, seuls 30 mg seront assimilés par votre organisme ; le reste encrassera vos reins et votre foie. Le calcium des légumes, lui, serait assimilable entre 50 et 70%, soit deux fois plus que celui du lait . Mais la meilleure raison pour privilégier l’apport calcique des légumes, des fruits, des oléagineux et du poisson plutôt que celui des produits laitiers, c’est que le lait vendu aujourd’hui a une teneur dangereuse en IGF-1 (Insuline Like Growth Factor-1), un facteur de croissance et de multiplication cellulaire. Certes, grâce au lait les adolescents peuvent devenir plus grands, mais en même temps ils prennent le risque de voir se multiplier leurs cellules cancéreuses – comme tous les consommateurs de produits laitiers. Cela ne signifie pas que les produits laitiers sont à bannir de l'alimentation ; si on les tolère, on peut en consommer pour le plaisir, en petite quantité. Mais ce ne sont tout simplement ni des aliments miraculeux, ni des aliments indispensables.
On peut considérer ce repas comme optionnel chez l'adulte en bonne santé. Si vous avez faim, mangez. Sinon, ne vous forcez pas, vous mangerez au repas suivant. Sauter le petit déjeuner est une forme de jeûne intermittent qui n'est évidemment pas fait pour tout le monde. Chez certains, il y aura des bénéfices sur de nombreux paramètres comme le poids et le tour de taille, mais chez d'autres sauter le petit déjeuner peut conduire à des hypoglycémies, un manque d'énergie ou des difficultés de concentration.
Cette croyance bien ancrée dans nos têtes tire son origine d’une petite ligne que l’on peut lire sur toutes les notices des tablettes de vitamine C : « Il est préférable de ne pas prendre ce médicament en fin de journée à cause de son effet légèrement stimulant ». Cette précision dans la liste des effets potentiellement indésirables est apparue en 1934 lors de la mise sur le marché du premier supplément de vitamine C par le laboratoire pharmaceutique suisse Roche. En effet ce dernier a cru bon d’apposer cette phrase par simple précaution, en raison de la participation de la vitamine C à la synthèse de la dopamine, un messager chimique du cerveau impliqué dans l’éveil et la vigilance. Depuis, cette mise en garde a été systématiquement reprise sans jamais avoir été remise en question. Même à dose élevée, la vitamine C ne perturbe pas le sommeil. Des études réalisées sur le rat montrent qu’à très fortes doses, la vitamine C augmente les effets excitateurs de la dopamine. Même s'il est possible qu’une très faible partie de la population soit sensible à l’effet « dopamine » de la vitamine C, aucune étude n’a montré jusqu’ici qu’elle nuisait au sommeil. Un essai clinique a été mené sur des volontaires en bonne santé ayant pris avant le coucher 4 g de vitamine C (plus faciles à avaler que 10 kg d'orange). L'analyse des enregistrements de l'activité cérébrale nocturne de ces volontaires « vitaminés » ne montre aucune modification du cycle du sommeil, ni aucun trouble fonctionnel au réveil.
L’amande, comme la plupart des autres fruits secs, est une très bonne source de nutriments, tels que le calcium, le magnésium, le phosphore, les vitamines B et A ainsi que de bons acides-gras mono-insaturés. Cet aliment participe donc à la régulation du cholestérol, au bon fonctionnement du système nerveux, évite la déminéralisation et la constipation. Voici donc un super aliment à introduire au quotidien !
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Cueillette de l’ail des ours en famille Comment allier nutrition et plaisir : L’ail des ours est en pleine pousse en ce moment dans les régions de Lausanne, Savigny, le long des rivières et bientôt dans les pentes de nos montagnes vaudoises comme au pied des Avants, les hauts de Blonay… Voici une belle occasion d’aller marcher dans la forêt avec les enfants, chacun muni de son panier, à la cueillette des feuilles les plus jeunes et tendres d’ail des ours. En emmenant le gouter, vous pourrez passer d’excellents moments le long de la rivière qui est en général toute proche. On le trouve dans les sous-bois un peu humides, souvent en pente où il pousse en tapis assez denses. Les feuilles, à l’odeur très forte d’ail sont facilement reconnaissables lorsqu’on les froisse dans les doigts. Il est aussi comestible lorsqu’il commence à être en fleur, ce qui permet de ne pas le confondre avec le muguet ou les colchiques pour ceux qui auraient des doutes. La nature met au gré des saisons des plantes à notre disposition, aux vertus nutritionnelles bien surprenantes et tellement justes. Celles de l’ail des ours sont multiples et très proche de l’ail :
Autant d’atouts dont il serait dommage de se priver. Les bulbes de fleurs peuvent être cuisinées comme des petites asperges. Les feuilles peuvent être transformées en pesto que l’on peut garder au frigo recouvert d’huile d’olive ou congelé en cube afin d’agrémenter les soupes ou les poissons tout l’hiver. Les feuilles peuvent aussi tout simplement être émincées et cuites rapidement à la poêle à l’étuvé pour accompagner un plat de crevettes par exemple. Voici ma recette de pesto d’ail des ours : Tout simplement excellent !! Pour remplir 2 bocaux : - 100g de feuilles d'ail des ours - 50g de parmesan râpé - 2dl d'huile d'olive - 50g d'amandes moulues - poivre et sel selon votre gout Préparation de la recette : Bien laver les feuilles dans de l’eau vinaigrée. Les hacher grossièrement avec un grand couteau. Dans un mixeur : mettre les feuilles hachées et tous les autres ingrédients puis mixer jusqu’à obtenir la texture du pesto. Stocker dans un bocal en verre recouvert d’une pellicule d’huile d’olive au frigo. Vous pouvez aussi en congeler en cube dans un bac à glace puis dans un sac au congélateur. Vous aurez du pesto à disposition pour vos soupes, pâtes, poissons…pour l’hiver !! Remarque : A servir sur des petits toasts en apéritifs avec du fromage frais ou comme base de sauce pour le poisson, les pâtes, les crevettes… |